Le tour du monde: hier, c’était un exploit. Aujourd’hui, on le boucle en quelques dizaines d’heures de super-jet, d’hôtel climatisé en palace. 

Mais que voit-on ?

André Brugiroux, lui, voulait connaître les hommes: les 400.000 km qu’il a parcourus autour du monde, il les a faits, le plus souvent le long des routes. Il a été l’une de ces silhouettes qui, debout, pouce levé, tentent d’arrêter une voiture. 

Il a fait le tour du monde en stop. Cela prend des années. Cela mène de la Terre de Feu à l’Alaska, du Pakistan à Israël, du Japon à la Finlande. 

Cela fait un lourd bagage d’aventures incroyables et surtout de rencontres. Hommes de tous pays, saisis dans la vérité de leur vie quotidienne. 

André Brugiroux a compris, en traçant sa route autour du monde, qu’il cheminait vers une révélation spirituelle. 

Il nous la livre au terme de ce grand récit d’aventures qui lui a fait découvrir que « la terre n’est qu’un seul pays.».

Dans un monde désabusé, déshumanisé la route reste, peut-être, la dernière grande aventure de notre siècle. Elle est devenue un mythe. Le « routard », mot nouveau de notre vocabulaire, signifie celui qui part avec peu de moyens, sac au dos, celui qui « fait » la route. 

Parmi les routards, l’auto-stoppeur tient une place de choix. « Derviche du mouvement  », il dresse sa silhouette hirsute sur les routes du monde. 

Mais qui est-il ? Que représente ce nouveau symbole ?

André Brugiroux se propose ici, grâce à la longue expérience d’une vie consacrée à la route, d’apporter réponse aux milliers de questions suscitées par son livre et son film « La terre n’est qu’un seul pays », de montrer au garçon ou à la fille qui partent ce à quoi ils peuvent s’attendre, d’expliquer à leurs parents soucieux les joies et les peines de la route et aux grands-parents perplexes à quel point les temps ont changé.

Selon Tolstoï, la clé des problèmes qui assaillent le monde se trouve entre les mains d’un prisonnier à Saint-Jean-d’Acre. Qui est ce prisonnier, « Objet d’une vénération et d’un amour que les rois lui envieraient et auxquels les empereurs aspireraient en vain » ?

C’est ce qu’André Brugiroux a tenté de savoir au cours d’une longue quête qui l’a mené à travers plus de cent cinquante pays. Il a découvert que la vie de ce prisonnier est liée à un extraordinaire mouvement réformateur qui bouleversa la Perse au XIX^e siècle et continue de faire l’objet d’intolérables persécutions de nos jours, le mouvement baha’i dont les idéaux ont gagné les confins de la terre et deviennent de plus en plus d’actualité. Mouvement porteur d’un influx spirituel et d’un plan aptes à permettre aux hommes de réaliser enfin leur rêve de toujours, une civilisation mondiale de paix et de justice.

Le prisonnier de Saint-Jean-d'Acre a obtenu en 1983, le prix Saint-Exupéry.

Le grand frisson d’espérance des années Soixante aimanta vers l'Orient des jeunes par milliers. Mais que sont devenus aujourd'hui leurs rêves de paix, d’amour et de justice ?

Issus de pays et de milieux différents mais réunis par les péripéties d’une même quête, Juan José le Mexicain, Jennifer l’Américaine et Antoine le Français, trois authentiques super-routards, nous font revivre à travers ce superbe récit d’aventures ce que furent les grandes années de la Route et nous montrent ce qui, de cette forte et belle expérience, subsiste dans leur vie quotidienne.

André Brugiroux a été à la fois acteur et témoin de l’épopée dont il raconte ici les temps forts.     

À l'aube du troisième millénaire, quelque cent ans après son arrivée sur le sol de France, la Foi bahá’íe ne compte dans ses rangs qu’une poignée d'héritiers des Gaulois, récemment libellés "Français de souche."

Y a-t-il de quoi désespérer ?

Doit-on pavoiser ?

Voici le compte-rendu et le bilan d'un membre de la tribu qui, galvanisé par cette nouvelle potion magique, tenta de réveiller l'Hexagonie, ses marches et au-delà.